Paris, le samedi 9 février 2019 - La question posée dans le cadre de cet article a pour origine un terrible drame.
Le 3 février dernier, un professeur de médecine se donnait la mort à l’hôpital Avicenne, dans un contexte social qui serait particulièrement tendu.
Quelques jours après la mort du médecin, l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris indiquait dans un message interne que cet acte trouverait son origine dans la découverte récente d’une grave maladie somatique (et non dans les "tensions" qui règnent au centre hospitalier).
Cette précision jugée indélicate a amené un syndicat à s’insurger contre ce qui constituerait une violation du secret médical.
De son coté, l’Assistance publique indique que l’épouse du médecin, jugée comme étant « la seule personne légitime à nous délier de ce secret » avait autorisé le message avant qu’il soit diffusé.
Bien entendu, il appartiendra (le cas échéant) à une enquête de déterminer après examen des différents éléments de considérer s’il y a eu ou non violation du secret médical. Toutefois, certains éléments nous permettent d’ores et déjà de nous interroger sur le périmètre du secret médical et si il y a lieu de considérer que celui-ci se poursuit après la mort du patient.
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