Paris, le jeudi 7 février 2019 - Les lourds antécédents psychiatriques de la principale suspecte dans l’incendie qui a causé la mort de 10 personnes ce mardi à Paris, qui aurait été internée à 13 reprises au cours des dix dernières années, met la lumière sur le manque de moyens de la psychiatrie française.
Le 26 janvier dernier, le ministre de la santé Agnès Buzyn qualifiait la psychiatrie de « parent pauvre » de la médecine française. Deux jours après le drame de la rue Erlanger où un incendie, semble-t-il allumé par une femme qui sortait récemment d’un séjour en hôpital psychiatrique a provoqué la mort de 10 personnes, les professionnels du secteur montent au créneau pour rappeler leur manque criant de moyens.
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