C’était en mars dernier, à Saint-Étienne du Rouvray. Les personnels de l’hôpital psychiatrique se lançaient dans une mobilisation qui allait durer trois mois. Ils entendaient dénoncer une situation aussi ingérable qu’explosive, facteur de danger pour eux, pour leurs patients et, au-delà, pour la société tout entière.
En cause, l’impéritie des pouvoirs publics qui, depuis des décennies, délaissent cette branche de la médecine alors que le nombre des malades mentaux ne cesse de croître. Le ministre de la Santé, Agnès Buzyn, le reconnaissait dans les colonnes du Monde : « Il n’y a pas eu un vrai investissement depuis des années » en psychiatrie, et déplorait un état de « souffrance générale » des professionnels et des malades.
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