| 20.11.2018
Crédit Photo : S. Toubon
Ce mardi, une centaine d'infirmières libérales et salariées se sont rassemblées devant le ministère de la Santé, à Paris, mais aussi dans une vingtaine de villes en région.
Non loin des fenêtres d'Agnès Buzyn, en blouses blanches ou tenues de bloc, les infirmières, accompagnées de plusieurs représentants syndicaux, ont scandé leurs revendications : davantage de moyens, une meilleure reconnaissance de leurs compétences, et une place à part entière dans le plan « Ma santé 2022 ».
La profession infirmière dénonce un catalogue de mesures « décidées »autour des seuls médecins. Elle cible la création de 4 000 postes d'assistants médicaux, à mi-chemin entre la secrétaire et l'aide-soignante. Un nouveau métier incompris par les infirmières, qui préféreraient que le gouvernement s'appuie sur leurs compétences revalorise leurs actes. « Alors qu'on consacre de l'argent pour décharger les médecins de leurs tâches, nous sommes toujours autant débordées et nos actes en libéral sont rémunérés au même niveau depuis plus de 15 ans. Certains nouveaux actes ne sont même pas dans la nomenclature, on ne peut pas les facturer à certains patients ! », s'indigne Simone, infirmière libérale installée à Paris.
Une délégation a été reçue par la ministre ce mardi après-midi. Par ailleurs, les négociations avec l'assurance-maladie devraient reprendre le 4 décembre, selon les syndicats. Ils avaient claqué la porte cet été estimant que les propositions n'allaient pas assez loin notamment sur la création d'actes pour le suivi des patients complexes à domicile.
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