La philosophe Manon Garcia. © Claire Simon
Plutôt qu’adopter l’angle de la domination masculine, Manon Garcia a choisi d’examiner l’ambiguïté de la soumission féminine. Cette spécialiste en philosophie féministe participe ce week-end à une discussion autour de “l’empowerment” dans le cadre du Festival 52.
Empowerment : un an après le début de la vague #MeToo, le mot est sur toutes les lèvres, même si on ne trouve pas encore de traduction française officielle à ce drôle de terme, qui cristallise une prise de conscience fondamentale pour les femmes. Le collectif 52 – puisque les femmes représentent 52 % de la population, a décidé d’y consacrer un festival, les 12 et 13 octobre au Lieu secret, dans le 14e arrondissement de Paris. Au programme de la première édition : des débats, des concerts, des projections, des lectures... pour « célébrer la puissance des femmes et s’affranchir des stéréotypes de genre ». Avec des acteurs du monde culturel et artistique, comme Dani, Agnès Jaoui ou encore la réalisatrice Léa Domenach, il s’agira de questionner la condition féminine, les rapports de domination, la liberté.
Manon Garcia, docteure en philosophie, fait partie des celles qui vont intervenir autour de la notion de puissance féminine. Spécialiste en philosophie féministe, et tout particulièrement dans la pensée de Simone de Beauvoir, elle vient de publier On ne naît pas soumise, on le devient(collection « Climats », Flammarion, 2018).
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