MARIE-CHRISTINE BOUCHARD 28 mai 2018
QUEBEC
Les infirmières n’ont pas été surprises mais elles ont été fort troublées à la lecture du rapport accablant qu’a déposé le Protecteur du citoyen à l’endroit du CHSLD Argyll vendredi.
« On nomme Argyll dans ce rapport, mais c’est dans l’ensemble des CHSLD du Québec que l’on vit présentement des problèmes importants. Décider qui on lave, qui on ne lave pas, c’est la réalité dans les CHSLD. La charge mentale des infirmières et du personnel soignant est élevée partout. En arrivant au travail, elles commencent leurs quarts de travail en sachant qu’elles n’auront pas le temps de faire tout ce qu’elles ont à faire, non pas en raison d’une urgence, mais parce que c’est rendu la norme. Quand ça arrive un jour, ça va. Mais quand c’est rendu la norme, c’est épuisant », déplore Sophie Séguin, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec - syndicat des professionnels en soins des Cantons-de-l’Est (SPSCE-FIQ), le syndicat qui représente le personnel en soins infirmiers et cardio-respiratoires du CIUSSS de l’Estrie-CHUS.
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