Nous devons repenser l'intégralité du cursus universitaire traditionnel de la médecine.
La formation initiale des médecins et des infirmiers est devenue inadaptée à une prise en charge plus globale des malades, des blessés et des handicapés qui sonnent à la porte du système de soins.
Nous devons sortir de nos habitudes ancestrales et de nos filières cloisonnées pour lancer le schéma d'un cursus partagé reposant sur le constat suivant : tout acte réalisé chez les patients doit être considéré comme médical, impliquant d'en finir avec la division malsaine entre les infirmiers classés dans les professions dites paramédicales et les médecins. Cette étanchéité entre les métiers est un frein majeur à l'harmonisation des procédures mises en place dans les parcours de soins, particulièrement pour les maladies chroniques et du vieillissement qui explosent.
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