Michael Byrne janv. 30 2018
L'uncanny valley possède des richesses inaccessibles que la réalité virtuelle ne pourra jamais nous offrir.
Rien de tel que la pression sociale pour pousser quelqu’un à faire quelque chose. Dans certains cas, cette force est plutôt néfaste : on se serait bien passé, par exemple, des commentaires sur Internet. Le tide pod challenge, lui aussi, était parfaitement superflu.
Heureusement, les humains sont parfois capables de donner le meilleur d'eux-mêmes dans le but de se sentir appréciés par leurs pairs. Or, qui dit sentiment d’acceptation dit rush de dopamine, et il est tout à fait possible de tirer partie de cette mécanique pour provoquer chez autrui le comportement désiré.
Maja Mataric, chercheuse en informatique et neurosciences à l’université de Sud-Californie, travaille justement sur le sujet. Mataric s’intéresse aux utilisations thérapeutiques de l’intelligence artificielle incarnée, c’est-à-dire des robots. Plus spécifiquement, elle travaille sur les “robots d’assistance sociale”, ces machines de plastique et de métal que l'on utilise pour “coacher, motiver et accompagner” dans des contextes de soin et de réhabilitation.
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