Une représentation d'Antonin Artaud orne un des murs de la chapelle Paraire à Rodez./ Photo DDM
Parce qu'il ne rentre dans aucune case, Artaud est un personnage qui fait peur. «Il ne doit pas pourtant être enfermé dans une sorte de Panthéon inaccessible, ni être réservé à une élite», explique Guy Drillin, membre du conseil d'administration de l'association Rodez-Antonin Artaud, créée le 4 mars 1998, le jour du 50e anniversaire de sa mort, «pour mieux faire connaître sa vie et son œuvre, faire vivre l'espace qui porte son nom à la chapelle Parraire, et aider à la diffusion de la création artistique se situant dans la mouvance d'Artaud, soit de l'art brut, des arts singuliers ou de la folie».
Acteur, écrivain, poète et épistolier hors norme, Artaud est admis à l'hôpital psychiatrique de Rodez en février 1943. Confié aux bons soins du docteur Gaston Ferdière, médecin chef, il y restera jusqu'en 1946, et mourra deux ans plus tard à Paris, à l'âge de 52 ans.
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