A voir aussi ce soir. Face caméra, des hommes et des femmes témoignent du chemin qu’ils ont eu à parcourir pour retrouver le goût de vivre (sur France 5 à 20 h 55).
Le Monde | | Par Mathieu Ait Lachkar
Tout le monde l’appelait « Titi ». « C’était ma grande sœur », dit la réalisatrice du documentaire, Katia Chapoutier, dans l’un des rares moments de voix off du film. Sa sœur s’est suicidée en 2006, à l’âge de 46 ans. Depuis, elle tente de comprendre pourquoi cette docteure bonne vivante a décidé de mettre fin à ses jours, laissant notamment derrière elle cinq enfants.
Après le suicide, il y a ceux qui restent. Selon une étude menée par l’Observatoire national du suicide (ONS), chaque décès touche, directement ou indirectement, vingt-six personnes, soit 300 000 chaque année. Pour la plupart, des proches endeuillés qui tentent de se reconstruire malgré la douleur, et auxquelles Katia Chapoutier a d’abord consacré un livre, La Vie après le suicide d’un proche (Le Passeur, 2017) avant ce documentaire. Soit un travail qui s’est appuyé sur dix ans d’enquête et de rencontres pour tenter d’obtenir une réponse à cette seule question : comment retrouver le goût de la vie après une telle épreuve ?
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