Intéressant débat sur l’écriture inclusive, appelée hier écriture épicène, comme on nous le rappelle ici. Ses promoteurs ont raison de rappeler que la façon de nommer les choses n’est pas anecdotique. Les inégalités subies par les femmes sont passées aussi par la mise au pas du langage. Je ne suis pas certain qu’utiliser le point milieu soit heureux. En revanche, féminiser les fonctions (La professeure, la députée etc.) est une idée intéressante. Il faut aussi en finir avec l’insupportable, « le masculin l’emporte sur le féminin ». Pourquoi ne pas privilégier la proximité du mot à accorder? On pourrait écrire: « les électeurs et électrices sont contentes que le vote blanc soit mieux pris en compte ».
On ne prétend pas avoir trouvé le moyen de réconcilier les deux camps, mais si besoin est, on propose une petite sensibilisation aux injustices linguistiques dont sont victimes les femmes.
– Un gars peut être bon ou brave, c’est-à-dire un mec sympa. Une garce même belle, restera une garce.
– Un courtisan est un proche du roi, une courtisane est trop proche du roi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire