Le "Jardin écosophique" du Dracar, conçu par Dominique Moser.
D. MOSER
Dominic Moser* est jardinier et architecte paysagiste. Au cours de sa trajectoire de vie, il a pu expérimenter certaines facettes de la psychiatrie genevoise en tant que «client», tient-il à préciser. Selon lui, les personnes stigmatisées pour des raisons psychiques ont un rôle à jouer au sein de la société, pour peu qu’elles ne soient pas maintenues à l’écart de la communauté par des «institutions de l’exclusion sociale» aujourd’hui dépassées.
En cas de discrimination, les plus faibles ont le droit de faire valoir leur citoyenneté. Les personnes souffrant ou ayant souffert d’une maladie psychique disposent des mêmes droits que celles en bonne santé mentale – excepté en cas de mise sous tutelle. Leur citoyenneté leur permet de privilégier de manière libre et autonome des systèmes existants dans la société afin d’y exercer leur rôle. Une personne exerçant dans le monde professionnel et bénéficiant d’une bonne santé mentale est punissable pénalement si elle en discrimine une autre ou si elle la stigmatise volontairement en raison d’un diagnostic psychiatrique. De plus, abuser illégalement de la faiblesse ou de la crédulité d’une personne en situation de faiblesse psychique relève également du droit pénal, donc du droit de la personne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire