Le rapport de la mission de l'Assemblée nationale d'évaluation de la loi de 2013 sur les soins psychiatriques, rendu public le 15 février 2017, dévoile les dessous de l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris (IPPP), qui accueille des patients en soins sans consentement alors qu'elle n'a pas le statut d'établissement de santé.
L'IPPP a été créée en 1872 après la Commune de Paris, et est situé à proximité du centre hospitalier (CH) Sainte-Anne. A Paris, ce n'est pas le maire, mais le commissaire de police, qui est habilité à prendre des mesures de soins psychiatriques sans consentement provisoires, sous l'autorité de la ville de Paris représentée par le préfet de police, rappelle-t-on. L'IPPP, qui dépend donc directement de la préfecture de police de Paris et dont le personnel médical et soignant est salarié de la préfecture, fait régulièrement débat.
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