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vendredi 24 février 2017

L'IRDES ANALYSE LES CAUSES DE LA HAUSSE DE 15% DE PATIENTS EN SOINS SANS CONSENTEMENT SUR 2012-2015

L'Institut de recherche et de documentation en économie de la santé analyse la hausse de 15% de la file active en soins sans consentement constatée sur 4 ans. La forte augmentation des admissions pour "péril imminent", via les urgences, pose question. Une facilité d'accès aux soins en situation de crise ou une atteinte à la liberté des personnes ?
A lire aussi sur le sujet : une interview de Magali Coldefy, chercheur, sur le site de l'Irdes.
Comme l'a annoncé la mission d'évaluation sur la loi du 27 septembre 2013 sur les soins sans consentement, qui vient de rendre son rapport à l'Assemblée nationale, la publication du rapport de l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) sur le bilan de mise en œuvre de la loi du 5 juillet 2011 était imminente. Cette étude*, publiée le 16 février, analyse l’évolution du recours aux soins sans consentement depuis la mise en place de la loi en 2011. Elle indique que 92 000 personnes ont été prises en charge sous ce mode de soins en 2015, soit 12 000 de plus qu’en 2012. Cette hausse de 15% est expliquée par plusieurs facteurs, relate l'Irdes : l’extension de la durée des soins en dehors de l’hôpital ou encore la forte montée en charge des soins pour péril imminent (SPI). Une tendance que les députés ont pointée comme une "dérive" du dispositif et qui apparaît "davantage comme un expédient pour désengorger les services d’urgence" que comme la mesure d'exception qu'elle est censée être dans l'esprit du législateur.

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