LE MONDE | | Par Olivia Gross (patiente experte et docteure en santé publique, chercheuse au LEPS), Yves Ruelle (directeur adjoint du département universitaire de m...
Pour Olivia Gross, Yannick Ruelle et Rémi Gagnayre, chercheurs et enseignants à l’UFR santé, médecine et biologie humaine de Bobigny (université Paris-XII), les patients ont un rôle à jouer dans la formation des futurs médecins.
Les patients ont fait du chemin depuis un temps pas si ancien où leurs symptômes étaient exhibés dans les amphithéâtres des universités par de savants professeurs devant des étudiants au mieux indifférents à leur ressenti, au pire hilares. Aujourd’hui, si les patients reprennent le chemin des facultés, ce n’est plus pour faire voir leurs symptômes mais pour y être enseignants.
Apprendre des patients n’est pas nouveau, puisque c’est en cheminant à leur côté que les médecins acquièrent leur expérience , mais les savoirs délivrés par des patients enseignants sont d’un autre ordre.
Vivre avec la maladie, une source de connaissances
Pour comprendre ce changement significatif et l’intérêt des médecins pour les savoirs des patients, il faut se tourner vers l’Union européenne et en particulier vers les pays anglo-saxons. L’Union européenne incite ses Etats-membres, dans la lignée de recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à augmenter le pouvoir d’action des patients et à mener des actions de santé centrées sur leur expérience.
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