Mercredi, 02/03/2022
Des chercheurs de l’Université Paris Lodron de Salzbourg ont mené des expériences visant à étudier la capacité du cerveau endormi à extraire et traiter les informations sensorielles pertinentes. Pour ce faire, ils ont étudié l’activité cérébrale d’adultes endormis en réponse à l’écoute de voix familières et inconnues. Ces dernières ont déclenché davantage d’ondes appelées "complexes K" — des ondes cérébrales associées au traitement des stimuli externes pendant le sommeil, tels que le bruit, la lumière ou le toucher — et de microréveils que les voix familières. « Nos résultats suggèrent un rôle central pour les complexes K dans le traitement sélectif des informations pertinentes pendant le sommeil à mouvements oculaires non rapides (NREM) », écrivent les auteurs de l’étude.
Au total, 17 volontaires ont été recrutés dans le cadre de cette expérience. Au laboratoire du sommeil de Salzbourg, ils ont été soumis à une polysomnographie — un examen qui consiste à enregistrer pendant le sommeil plusieurs variables physiologiques, telles que le rythme respiratoire et cardiaque, les niveaux d’oxygène, les mouvements et bien sûr, les ondes cérébrales. « Pendant la nuit, nous avons présenté aux participants des audios de leur propre nom et de deux noms non familiers. Ces noms étaient prononcés soit par une voix familière (VF), soit par une voix non familière (VNF) », explique Mohamed Ameen, neuroscientifique à l’Université de Salzbourg et co-auteur de l’étude.
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