Peter Russell 24 févr. 2022
Si beaucoup font l'expérience d'une mort surmédicalisée, d'autres patients sont sous-traités, décèdent de pathologies évitables, sans même une prise en charge basique de la douleur, d'après la Commission sur la Valeur de la Mort (Lancet Commission on the Value of Death). Cette commission, créée par le journal The Lancet, regroupe des patients, des philosophes, des théologiens ou encore des médecins. Commencé en 2018, son travail vient de donner lieu à un rapport, co-dirigé par des experts du Portsmouth Hospitals, l'University NHS Trust, la Georgetown University ( Washington DC, Etats-Unis) et du King's College London (Londres, Royaume-Uni)[1.]
« On affronte désormais la mort dans un cadre médical, les familles et la société ont été repoussées à la marge. Aussi leur proximité et leur capacité à supporter la mort et le deuil ont diminué », détaillent les membres de la Commission. Ce qui a pour résultat : « Des traitements inutiles ou potentiellement inappropriés qui peuvent se poursuivre jusqu'aux dernières heures de vie ». Les familles et la société civile sont alors « remplacées par des professionnels et des protocoles ».
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