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Depuis mi-décembre, près de 10 % des lits d’hospitalisation pour adultes sont fermés faute de personnel. Épuisés par la crise sanitaire et les conditions de travail, les soignants ont suivi l’appel à la grève des syndicats mardi 11 janvier.
Le service n'a toujours pas rouvert. Mi-décembre, une unité de psychiatrie générale a fermé. 25 lits en moins sur les 284 que compte le centre hospitalier de Sevrey, spécialisé dans la prise en charge des troubles de santé mentale. Près d’un mois plus tard, l’établissement ne bénéficie toujours pas assez de soignants pour accueillir des patients dans cette unité d’hospitalisation pour adultes. « La situation ne s’améliore pas. On observe une grande lassitude des personnels », souffle Pierre Du Mortier, secrétaire du syndicat CGT de l’hôpital.
5 démissions depuis décembre
Près de 10 % des lits sont ainsi fermés. À cela, s’ajoutent les démissions, cinq au total depuis décembre selon le syndicaliste. "Trois psychologues fin décembre et début janvier, et maintenant deux médecins. Et ce ne sont pas des séniors ! Ce n’est pas rassurant", poursuit Pierre Du Mortier, lui-même psychologue. En cause, les conditions de travail au sein de l’hôpital. Les professionnels de santé contestent de devoir suivre de plus en plus de patients en un temps record. "Ce n’est pas ça la psychiatrie, regrette le syndicaliste. Le travail est trop bureaucratisé, on doit suivre de protocoles, signer des centaines de certificats alors que la priorité, c’est le patient."
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