Par Laurent GUILLAUMÉ Publié le 09 Janvier 2022
Communiqué de presse
Le 11 janvier, sauvegardons le CHS, notre priorité absolue
Pourquoi ? Parce qu’il s’agit de notre service public de santé, de notre outil de travail et de nos conditions de travail.
A Sevrey, le 15 décembre, nous avons dû fermer temporairement un pavillon d’entrée, faute d’effectifs suffisants, médicaux et paramédicaux, sur l’ensemble de l’hôpital. Sans compter les nombreuses heures supplémentaires de beaucoup d’agents.
Nous manquons maintenant de personnels toutes catégories : médecins, paramédicaux, psychologues, et même parfois d’ASH.
Pourquoi ? Bien sûr à cause de la pandémie évoluant depuis bientôt 2 ans : arrêts maladies, ASA pour garde d’enfants, agents suspendus, épuisements professionnels.
Mais aussi, parce que l’hôpital n’attire plus les jeunes professionnels. La « revalorisation salariale » du Ségur est très loin des espérances des soignants et ne concerne toujours pas tous les professionnels. La bureaucratie administrative ne fait qu’augmenter au détriment du soin réel « au lit du patient ».
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