7 juin 2019
Découvrez ici ce que Freud pense des plaisanteries, ainsi que ce qu'elles dénotent selon lui.
Une des manifestations du génie de Sigmund Freud est d’avoir remarqué les phénomènes quotidiens qui n’avaient aucune importance pour d’autres. Les blagues en font partie. En effet, pour Freud, elles sont bien plus qu’une manière ingénieuse ou sympathique de penser la réalité.
Son chef-d’œuvre à ce sujet est Le mot d’esprit et sa relation à l’inconscient. Il a été publié en 1905 et dans cet ouvrage, Freud analyse les caractéristiques, les éléments et les motivations de ces plaisanteries quotidiennes dont la plupart d’entre nous rient. Pour lui, ces aspects en disent long sur nous.
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La technique de la blague pour Freud
Pour Freud, la blague est basée sur 6 techniques de base :
- Condensation : fusion de deux mots ou concepts en un seul, générant un malentendu potentiellement drôle. Comme quand quelqu’un dit : « Arrête de fumer » et que l’autre répond : « Je suis un expert en arrêt du tabac. Je l’ai déjà fait huit fois »
- Déplacement : le sens d’une chose est transféré sur une autre
- Double sens : lorsque le même mot est utilisé avec un sens différent. Comme dans ce cas : « Mieux vaut donner que recevoir. Sincèrement, le boxeur »
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