Quel avenir pour la psychiatrie en Touraine ? Une question posée, samedi, par les familles de personnes malades au professeur Camus, chef de service.
L’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam) tenait son assemblée générale, samedi, à Tours.
L’occasion pour le Pr Vincent Camus, chef de service à la clinique psychiatrique universitaire, d’entrer en contact avec les familles alors même qu’il participe, sous l’égide de l’Agence régionale de santé (ARS), à la construction du projet territorial de santé mentale.
« Parmi les pistes de réflexion, il y a le renforcement du dépistage précoce en s’appuyant notamment sur la médecine générale. Il y a aussi l’amélioration des parcours de soins pour faciliter l’accès de nos patients aux soins généraux.
« On souhaite encore mieux répondre aux besoins des populations spécifiques. Pour les adolescents, les personnes âgées, on commence à se structurer mais il reste à faire pour les personnes en situation de précarité, sans domicile ou détenues… »
« Chaque service psychiatrique aura un service de consultation en ville, plus accessible en tram ou en bus. On est en train de construire un bâtiment avenue Maginot, pour les consultations de la clinique de Saint-Cyr et le service de psychiatrie D (Bretonneau). Pour les consultations du service de psychiatrie A (Trousseau), les locaux n’ont pas encore été trouvés. »
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