Techno-Science.net Publié par Adrien le 28/02/2019
Des chercheurs de l'UNIGE ont pu prouver que l'électroencéphalogramme permettait d'étudier avec précision l'activité des zones profondes du cerveau. La voie vers la compréhension de leur fonctionnement et de traitements idoines est ouverte.
Les zones sous-corticales du cerveau, situées dans sa partie la plus profonde, sont encore un mystère. Les scientifiques connaissent leur rôle crucial dans l'activité motrice, émotionnelle et associative, tout en ignorant leur fonctionnement. Plusieurs maladies graves y sont directement associées, comme Parkinson, le syndrome de Gilles de la Tourette ou les troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Aujourd'hui, les traitements existants pour réguler et mesurer l'activité des zones sous-corticales sont très invasifs et fonctionnent parfois sans que l'on sache vraiment comment. Des chercheurs de l'Université de Genève (UNIGE) et de l'Université de Cologne (Allemagne) se sont alors demandés si une méthode externe non invasive, l'électroencéphalogramme (EEG), couplée à des algorithmes mathématiques, permettrait de mesurer cette activité cérébrale de l'extérieur. Pour la première fois, ils ont prouvé que cette technique d'approche est aussi efficace que l'implantation d'électrodes dans le cerveau. Ces résultats, à lire dans la revue Nature Communications, ouvrent la voie à de nouvelles applications cliniques de précision.
L'électroencéphalogramme enregistre d'une façon non-invasive l'activité électrique du cerveau grâce à 256 électrodes placés sur le cuir chevelu. A l'aide d'algorithmes mathématiques combinés à l'imagerie anatomique, on arrive à voir ce qui se passe au plus profond de notre cerveau, sans que l'on ait besoin d'y entrer directement. © UNIGE
Les zones sous-corticales du cerveau, situées dans sa partie la plus profonde, sont encore un mystère. Les scientifiques connaissent leur rôle crucial dans l'activité motrice, émotionnelle et associative, tout en ignorant leur fonctionnement. Plusieurs maladies graves y sont directement associées, comme Parkinson, le syndrome de Gilles de la Tourette ou les troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Aujourd'hui, les traitements existants pour réguler et mesurer l'activité des zones sous-corticales sont très invasifs et fonctionnent parfois sans que l'on sache vraiment comment. Des chercheurs de l'Université de Genève (UNIGE) et de l'Université de Cologne (Allemagne) se sont alors demandés si une méthode externe non invasive, l'électroencéphalogramme (EEG), couplée à des algorithmes mathématiques, permettrait de mesurer cette activité cérébrale de l'extérieur. Pour la première fois, ils ont prouvé que cette technique d'approche est aussi efficace que l'implantation d'électrodes dans le cerveau. Ces résultats, à lire dans la revue Nature Communications, ouvrent la voie à de nouvelles applications cliniques de précision.
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