On entend régulièrement ce cliché dans les conversations et dans l’imaginaire populaire: les psys ont choisi ce métier pour régler leurs soucis. C’est un peu plus compliqué qu’il n’y paraît.
«Elle a fait psycho à cause du divorce des ses parents», «il est en fac de psycho pour régler ses traumas d’enfance», «elle est devenue psy pour comprendre son addiction»: les raisons ne manquent pas quand il s’agit d’expliquer l’orientation de ces pros de la psyché. C’est ce que croient en tous cas savoir certaines personnes.
Comme bien d’autres métiers, les psychologues font l’objet de nombreux fantasmes. Pourtant, lorsqu’on interroge les principales et principaux intéressés, la réponse à la question «Les psys font-ils vraiment psycho pour surmonter leurs propres problèmes?» n’est pas si manichéenne. «Je ne sais pas si ce cliché est vrai, s'interroge Jérôme Lichtlé, psychologue et psychothérapeute. Ça doit être le cas pour quelques-uns, et l’inverse pour d’autres. En ce qui me concerne, j’ai choisi ce métier car j’étais passionné par la compréhension du fonctionnement humain.»
Cécilia* a été diplômée en juin dernier. Elle aussi a choisi ce métier pour mieux appréhender certains mécanismes: «J’avais la phobie de la violence, et je voulais mieux la comprendre, raconte-t-elle. Ça m’a permis de prendre du recul.»
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