vendredi 25 janvier 2019, par
Depuis des décennies, la brutalité gestionnaire des technocrates de la santé entraîne la dés-humanisation et la perte de sens de nos pratiques,
L’appel à l’initiative des « Pinel » d’Amiens a alerté la population sur la situation dramatique de la psychiatrie publique et demandé « davantage de moyens humains pour des soins plus humains ». Ce sont les mouvements dans les hôpitaux, depuis Saint-Etienne du Rouvray et Le Havre jusqu’à Niort ou Paris en passant par Amiens et bien d’autres villes, qui ont rendu ce drame visible au plus grand nombre. Psychiatres, ensemble des soignants, patients et familles, nous sommes tous concernés.
Il n’est plus supportable que la psychiatrie soit réduite à quelques injonctions scientistes associées à des procédures disciplinaires toujours plus liberticides. Ce sont les patients qui sont maltraités ; ce sont les patients et aussi les soignants qui sont niés en tant que sujets.
Les lieux accueillants où l’on prend le temps d’écouter les patients se font rares, à l’hôpital comme dans les autres lieux de soins.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire