| 28.06.2018
La ministre de la Santé installe ce 28 juin le comité stratégique de la santé mentale et de la psychiatrie et commente pour « le Quotidien » sa feuille de route, qui vise à déstigmatiser la maladie psychique, œuvrer pour une société plus inclusive et encourager la précocité des interventions. L'occasion, pour Agnès Buzyn, de battre en brèche la vision d'une psychiatrie « à part », séparée du reste du médical et du médico-social.
LE QUOTIDIEN : Vous instaurez aujourd'hui le comité stratégique de la santé mentale et de la psychiatrie (CSSMP). Quelle sera sa mission ?
AGNÈS BUZYN : J'ai souhaité rassembler au sein d'une même organisation les personnes qui s'occupent de santé mentale au sens large et les psychiatres, pour inciter à une prise en charge globale des personnes. C'est moi-même qui le préside. La problématique de la santé mentale est insuffisamment prise en compte dans notre pays ; la psychiatrie a été laissée à l'écart des différentes réformes. Je veux donc remettre la santé mentale au cœur de mon projet.
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