Par Solène de Larquier, 24 juin 2018
L'OMS reconnaît l'addiction aux jeux-vidéos comme une maladie à part entière, au même titre que le cannabis ou les jeux d'argent. A Limoges, le Centre d'experts régional du jeu pathologique n'a pas attendu cette décision. Depuis cinq ans, cas légers et graves y sont pris en charge.
Limoges, France
A 13 ans, Mathieu* passait jusqu'à huit heures par jour à jouer sur son portable. Sa mère, Marina était moins présente dans son éducation car malade à ce moment-là. Elle a vu le comportement de son fils changer : "J'en ai pris conscience au moment où, alors qu'il était avec des amis, on venait me chercher parce que tout d'un coup il jetait son portable, il s'arrachait les cheveux et devenait tout rouge... Alors que c'est un enfant très calme."
Marina a sollicité le centre hospitalier Esquirol à Limoges qui l'a orientée vers le CERJEP, le Centre d'experts régional du jeu pathologique. Depuis cinq ans y sont traités autant les addictions aux jeux vidéo qu'aux jeux de hasard et d'argent.
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