- 20 FÉVR. 2018
- PAR TRICIA NATHO
- ÉDITION : CONTES DE LA FOLIE ORDINAIRE
La psychiatrie publique, quelles que soient ses obédiences et référentiels de "soin", a pris acte de la pénurie de moyens.
La psychiatrie publique, quelles que soient ses obédiences et référentiels de "soin", a pris acte, dans sa praxis quotidienne, de la pénurie de moyens, en introduisant insidieusement une psychiatrie à deux vitesses. Ainsi, les moyens seront dévolus à ceux, dans sa "clientèle", en capacité de faire preuve d'autonomie et de socialisation, en d'autres termes, ceux qui suivent scrupuleusement leur "programme de soins", peuvent se déplacer en HDJ ou CATTP et venir gonfler les effectifs des habitués de l'institution, incapable, dans son immobilisme idéologique, de se réinventer et renouveler l'offre de soins.
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