21 février 2018
QUEBEC
Reconnue comme une activité à « haut risque » depuis 2012, la psychothérapie est réservée aux psychologues et aux médecins ainsi qu'aux professionnels de certains domaines ayant réussi à obtenir un permis spécial.
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE
Soixante-cinq psychiatres et médecins de famille ont perdu le droit d'exercer la psychothérapie, n'ayant pas prouvé qu'ils avaient mis leurs connaissances à jour, comme l'exige désormais la loi québécoise.
Reconnue comme une activité à « haut risque » depuis 2012, la psychothérapie est réservée aux psychologues et aux médecins ainsi qu'aux professionnels de certains domaines ayant réussi à obtenir un permis spécial.
Environ 1100 médecins déclarent chaque année qu'ils exercent cette activité. Le mois dernier, 22 médecins de famille et 43 psychiatres - dont certains occupent des postes de direction - ont toutefois reçu un avis de limitation pour avoir failli à leur obligation de maintenir leur compétence.
« Dans la dernière année, on les a avertis plusieurs fois que s'ils ne complétaient pas leurs 90 heures de formation continue [exigées tous les cinq ans], ils ne seraient plus autorisés à pratiquer ce type d'intervention là, expose le Dr Charles Bernard, président du Collège des médecins. Le couperet, il faut que ça tombe un jour. »
L'organisme ignore combien de professionnels rectifieront le tir. « Un médecin de famille et un psychiatre sont sortis de leur torpeur, se sont rattrapés et se sont réinscrits en psychothérapie. Les autres, on ne sait pas encore s'ils veulent continuer ou non.
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