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vendredi 23 février 2018

Dépression post-partum : repérer au plus tôt pour limiter les répercussions chez l’enfant

Univadis


    • de Agnès Lara
    •   
    Netsi E.  
  •  JAMA Psychiatry   31 janv. 2018
    À retenir
    La dépression post-partum double le risque de troubles du comportement chez le jeune enfant. Les mères dont la dépression persiste au-delà de 8 mois après la naissance présentent un risque accru de dépression prolongée (risque observé jusqu’au 11 ans de leur enfant). Le risque de répercussion chez l’enfant est alors plus important, en particulier lorsque la dépression est d’intensité sévère. Les auteurs encouragent donc les praticiens à repérer et à prendre en charge ces femmes durant la période périnatale (période privilégiée de par la plus grande fréquence des contacts du couple mère-nourrisson avec le corps médical), mais aussi tout au long de la première année suivant l’accouchement, de façon à limiter les conséquences chez l’enfant.
    Pourquoi est-ce important ?
    La dépression post-partum (DPP) est un phénomène fréquent, affectant 10% des femmes dans les pays occidentaux. De nombreuses études ont montré qu’elle avait des répercussions sur l’enfant, augmentant notamment les troubles de comportement chez le jeune enfant et le risque de dépression chez l’adolescent, et réduisant le niveau de scolarité. En particulier, la chronicité et la persistance de la dépression de la mère apparaissent déterminants pour le développement de l’enfant. Mais les répercussions des dépressions post-partum associant ces deux caractéristiques ont été peu explorées. À partir de quel niveau de sévérité et de chronicité peut-on s’attendre à des conséquences sur l’enfant ? Une étude britannique vient de répondre à la question.

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