19 février 2018
Souffrant de troubles neurodéveloppementaux, longtemps soignés en psychiatrie ou abandonnés à leur famille, ils sortent de l’ombre. Ils sont des centaines de milliers et rarement bien pris en charge
Rassemblement en 2012 à Paris à l'occasion de la journée mondiale de la sensibilisation à l'autisme.(Abaca)
D'autres lanceraient un "J'accuse" tonitruant contre une France indifférente à ses citoyens handicapés. Elle prépare, avec quelques proches, un "mémorial" pour les copains tombés au combat : suicidés après une dépression mal soignée, lassés d'un monde qui ne veut ni ne sait s'adapter à leurs particularités. Comme l'écrivain et chroniqueur Josef Schovanec, Stéfany Bonnot-Briey, consultante et formatrice mais aussi militante associative, est l'une des porte-parole des personnes autistes. "L'important, c'est que nos camarades ne soient pas morts pour rien", dit-elle, d'une voix douce et ferme, dans laquelle on devine que le sourire n'est pas loin. Alors que le pays a longtemps été à la traîne, maintes fois condamné par le Conseil de l'Europe pour discrimination à l'égard des enfants autistes et vilipendé en 2016 par l'ONU, Stéfany Bonnot-Briey a bon espoir que les choses changent.
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