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mercredi 21 février 2018

CHARGE MENTALE, INJONCTIONS: LE NOUVEL ÉPISODE DE “QUOI DE MEUF” DISSÈQUE LA SANTÉ MENTALE DES FEMMES

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Publié le 20 février 2018 

On a écouté pour vous de podcast de Quoi de Meuf sur les facteurs qui influencent la santé mentale des femmes, et on vous le conseille fortement.

Quoi de meuf Mélanie Wanga et Clémentine Gallot © Aurore Bano
Quoi de meuf Mélanie Wanga et Clémentine Gallot © Aurore Bano
Selon plusieurs études, les femmes sont deux fois plus souvent concernées que les hommes par la dépression et représentent 60% des consommateurs d’antidépresseurs.” Pour le cinquième épisode de Quoi de Meuf, disponible depuis le 18 février, Clémentine Gallot et Mélanie Wangaont décidé de s’attaquer à la santé mentale des femmes. Dans le podcast intitulé Toutes hystériques, les deux journalistes évoquent une “population à risque susceptible de souffrir de troubles notamment dus à des facteurs sociaux comme la charge mentale, le harcèlement, les micro-agressions, le poids de l’histoire et le sexisme au quotidien”. Pour expliquer cette différence systémique et non naturelle, elles mettent également en évidence le caractère très masculin de la médecine spécialisée dans la psychiatrie. C’est d’ailleurs Hippocrate qui donne naissance au concept d’hystérie, maladie soi-disant due à l’utérus et dont les rapports sexuels et la maternité sont les remèdes selon lui. Il faudra attendre 1906 pour qu’une femme, Madeleine Pelletier, soit diplômée de psychiatrie en France.
La société encourage les petites filles à l’inquiétude et à l’inaction dès leur plus jeune âge. Il faut être polie, souriante, ne pas se salir, ne pas se battre”, détaillent les deux jeunes femmes. Elles poursuivent en décrivant une éducation marquée à l’adolescence par une injonction à ne pas sortir seules et à ne pas “provoquer” les hommes. “Il y a un développement d’inquiétude et d’hyper vigilance chez les femmes qui a un impact sur la psyché, dénoncent-elles. Il faut toujours faire attention à comment on est, comment on se présente vis-à-vis du monde extérieur, ça rend fou.”

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