SUISSE 20.10.2016
EUGÈNE GABRITSCHEVSKY Une gouache sur papier plié réalisée entre 1950 et 1956 par l’artiste russe, alors patient dans un hôpital psychiatrique de la région de Munich. Gabritschevsky était un entomologiste et généticien prometteur avant que la schizophrénie ne le mette à l’écart du monde dès 1931. © AN collection art brut, lausanne
Luc Debraine
Expositions. Les peintures d’August Strindberg au Musée des beaux-arts de Lausanne et, bientôt, celles d’Eugène Gabritschevsky à la Collection de l’art brut montrent deux artistes qui tiraient parti de l’imprévu et de l’aléatoire pour rejouer la création du monde.
C’est un hasard, précisément. Cet automne à Lausanne, deux expositions font découvrir des artistes qui ont mis au centre de leur travail le fortuit, l’accident, l’imprévu ou la sérendipité, pour utiliser un terme à la mode. Bien mieux, tous deux pensaient que leur utilisation féconde du hasard imitait les processus aléatoires de la nature. Des créations personnelles qui rejouaient la création du monde.
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