Résumé : La mise en évidence d'un lien entre inflammation chronique et déficit cognitif dans la schizophrénie ouvre de nouvelles pistes pour lutter contre ce trouble mental. Des actions de prévention sont également possibles.
Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco, le
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Des omégas 3, de la vitamine D, un nouveau régime alimentaire et de l'activité physique pour préserver les capacités cognitives des personnes atteintes de schizophrénie ? La prise de conscience des liens entre l'inflammation et les maladies mentales fait partie des grandes avancées de la dernière décennie mais un nouveau pas vient d'être franchi avec la publication, le 4 mai 2016, dans la revue anglaise Schizophrenia Bulletin, d'une étude française. Elle a été menée sur le réseau des dix centres experts FondaMental Schizophrénie - spécialisés dans l'évaluation, le diagnostic et l'aide à la prise en charge de cette maladie psychique - entre 2011 et 2015. Elle révèle que l'inflammation périphérique observée chez 369 patients est associée à un niveau intellectuel général plus bas et à des déficits cognitifs plus prononcés. Ces résultats ouvrent la voie à une nouvelle façon de prendre en charge le déficit cognitif dans la schizophrénie, en mettant en place des stratégies anti-inflammatoires, à la fois préventives et curatives.
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