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Pour obtenir les fonds afin de financer la deuxième année de son fils autiste en Institut médico-éducatif (IME), Adeline Gillet a fini par contacter les députés de la Marne, le préfet et le président de la République.
" On est sans cesse en train de se demander : comment va-t-on faire l’année prochaine ? ", souffle la mère de Charlie, 13 ans, autiste sévère non verbal. La rentrée n’a pas commencé qu’elle a déjà l’esprit à celle d’après. " On a réussi à obtenir les financements pour l’inscrire une année de plus en Institut médico-éducatif (IME). Mais c’est un an de sursis ", commence-t-elle.
Avant l’été 2023, Charlie termine sa première année à l’IME la Sittelle, à Reims. " Il est enfin bien. Il a réussi à trouver ses repères car ici tout est adapté pour lui, comme les consignes affichées au mur. Il a également des cours d’habileté sociale, de discrimination, de vie quotidienne ", explique Adeline Gillet, sa mère.
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