Par Caroline Robin Publié le
Manquera-t-on encore de paracétamol et d’amoxicilline cet hiver ? Probablement, même si ces deux molécules sont inscrites sur la liste des médicaments essentiels dévoilée par le ministère de la Santé et de la Prévention en juin. Il y a en effet urgence. Rien qu’en 2022, l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) a recensé plus de 3.700 déclarations de ruptures de stock ou de risques de rupture. Presque deux fois plus qu’en 2021. Le gouvernement mise sur la relocalisation des productions de certains traitements. Mais cette stratégie ne produira pas d’effets à court terme.
Le problème, c’est que toutes les classes thérapeutiques de médicaments sont plus ou moins touchées par la pénurie. Il peut s’agir d'antiépileptiques comme le rivotril, mais aussi de médicaments anesthésiques locaux comme la lidocaïne. Les statistiques de l’ANSM révèlent que ce sont surtout les traitements anti-infectieux, cardiovasculaires et du système nerveux qui sont les plus sujets aux tensions d’approvisionnement et aux risques de pénurie.
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