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La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté dénonce des mesures de restriction disproportionnées qui portent atteinte à l’intimité.
Dans les lieux de privation de liberté, comment concilier respect de l’intimité et obligation de surveillance ? Dans ce nouveau rapport thématique, la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) explore la façon dont les personnes peuvent se préserver (ou non) du regard d’autrui, via de nombreuses situations de vie quotidienne, et dénoncent des pratiques non respectueuses de l’intimité, ou disproportionnées, y compris en psychiatrie.
- Vivre sous le regard des autres. Cette dimension est en cause par la conception même des lieux, qui facilite la visibilité des patients. Des pratiques intrusives de surveillance (caméra dans les espaces collectifs et en chambre d’isolement) sont dénoncées.
- Se faire fouiller. En psychiatrie, la question de « la préservation de l’intimité est posée à chaque fois que plusieurs soignants restent dans la chambre d’isolement pendant que le patient est aidé à revêtir un pyjama ». Plus globalement, la « fouille » des effets personnels et des chambres ne doit pas être banalisée.
- Être soumis à la force et à la contrainte. Le recours à la contrainte physique, quelle qu’en soit la forme, entraîne par nature le risque de violences sur les personnes. Dans ce registre, les pratiques « ne doivent intervenir qu’en dernier recours, après épuisement des autres moyens. »
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