Angie Landry Publié le 27 septembre 2022
QUEBEC
« C'est inacceptable », dit le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant.
Des psychologues du réseau public qui travaillent au sein de différents CISSS et CIUSSS du Québec disent recevoir des pressions pour réduire les listes d’attente en santé mentale. Ils déplorent aussi que plusieurs requêtes en psychothérapie soient orientées vers d’autres services, comme en psychoéducation.
Selon nos sources, qui ont pour la plupart demandé à ne pas être identifiées par peur de représailles, ces pratiques seraient mises en œuvre pour répondre à une demande provenant d’en haut
. D’autres professionnels de la santé mentale comme des psychoéducateurs, des travailleurs sociaux ou encore des intervenants psychosociaux, subiraient aussi ces pressions.
Ce n’est effectivement pas la première fois que des personnes qui œuvrent en santé mentale au Québec déplorent ce genre de tactiques. Cette fois, des psychologues lèvent la main, dans un contexte d’exode vers le privé.
Ainsi, dans différents établissements de la province, des moyens seraient suggérés par des gestionnaires et coordonnateurs de services pour donner l’impression que les listes baissent
.
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