Paris, le lundi 11 juillet 2022
– Dans un rapport consacré à l’intimité dans les lieux de privation de liberté, le CGLPL épingle, en particulier, les hôpitaux psychiatriques.
La recherche de la sécurité peut certes justifier des atteintes à l’intimité mais conduit souvent à bafouer totalement ce droit résume en préambule le CGLPL.
Des patients surveillés par des micros et des caméras…
Le CGLPL pointe dans un premier temps l’utilisation, comme en prison, de la vidéosurveillance dans ces établissements. « L’univers psychiatrique a parfois la même pratique intrusive [qu’en prison NDLR] : caméra dans les espaces collectifs et en chambre d’isolement » écrit ainsi l’institution.
Il rapporte même le cas extrême suivant : « dans un hôpital psychiatrique contrôlé, des micros étaient installés dans des chambres. Les systèmes d’écoute à des fins de surveillance dans les lieux de privation de liberté constituent non seulement une atteinte grave au droit à la vie privée mais sont illégaux dans la mesure où ils n’ont pas été prévus par le législateur ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire