Serge Cannasse 14 avr. 2022
Il existe aujourd’hui de nombreux instruments « fiables et valides » pour évaluer la santé perçue par les malades comme par les bien portants, ainsi que leur qualité de vie. Mais estime le Haut Conseil de la santé publique (HCSP), leur utilisation en routine est « peu visible » en France. De plus, ils sont souvent orientés sur l’axe fonctionnel et donnent moins d’importance aux facteurs sociaux, culturels et environnementaux. Certaines spécialités médicales en font un usage régulier (cancérologie, insuffisance rénale, greffe, sclérose en plaques, rhumatismes inflammatoires, VIH, certaines maladies mentales), alors que d’autres les délaissent (pédiatrie, gérontologie, fin de vie) par manque de consensus sur leur validité. De même, certaines collectivités locales et institutions (Haute Autorité de Santé, Santé publique France, etc) mènent des enquêtes sur la santé des populations, mais elles sont hétérogènes et peu coordonnées. C’est pourquoi le HCSP s’est auto-saisi sur le sujet afin d’élaborer plusieurs recommandations.
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