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Réouverture des débits de boissons, quartier de SoHo, Londres, le 12 avril 2021. À la fin d’un long troisième confinement imposé sur tout le territoire du Royaume-Uni, la population retrouve avec exaltation le chemin des “pubs” du pays. © Tolga Akmen/AFP
Le 12 avril dernier, la Grande-Bretagne annonçait la réouverture de ses fameux « pubs », au terme d’un confinement hivernal apparemment efficace. À la stupeur générale des médias européens, qui pointaient du doigt une première nuit de « débordements », une situation « hors de contrôle » et même des rues remplies d’« ivrognes qui ont du mal à se maîtriser ».
Cette inquiétude face à une activité ordinaire, celle de boire un verre, révèle la stupéfaction de personnes qui ont perdu l’habitude de vivre « normalement ». Et fait émerger cette « inquiétante étrangeté » du quotidien et du familier dont parle Sigmund Freud – qui est d’ailleurs mort à Londres. Psychanalyse de la réouverture des pubs.
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