Le long métrage de Véro Cratzborn, La forêt de mon père, relate le parcours de Gina, une adolescente de 15 ans, qui grandit dans une famille aimante en lisière de forêt. Elle admire son père Jimmy, imprévisible et fantasque dont elle est prête à pardonner tous les excès. Jusqu’au jour où la situation devient intenable : Jimmy bascule et le fragile équilibre familial est rompu. Dans l’incompréhension et la révolte, Gina s’allie avec un adolescent de son quartier pour sauver son père. De nombreuses scènes de ce film ont été tournées à l'EPSM de Bailleul. Rencontre avec Pierre Vandevoorde, chargé de communication de cet établissement.
« Nous recevons chaque année entre 5 et 10 demandes de tournage. Les repéreurs de films se parlent entre eux et doivent se refiler notre numéro de téléphone (rires)
On reçoit beaucoup de demandes car notre établissement permet de disposer d’une grande variété de décors. Il a été totalement reconstruit après la première guerre mondiale, dans une architecture néo-balnéaire typique de l’entre-deux guerres. De ce fait, on n’a pas l’impression d’être dans un centre hospitalier. Le lieu ne correspond pas à la représentation de l’hôpital telle qu’elle est ancrée dans les esprits.
Quand nous sommes sollicités pour un tournage, le projet de film est présenté à la direction qui me donne ensuite l’autorisation de faire visiter les lieux. Si le premier repérage est concluant, en général se fait une deuxième visite avec une équipe plus complète avec le/la chef.fe déco notamment.
Ensuite, si l’équipe confirme son intérêt pour notre site, l’équipe de direction de l’établissement examine la demande et donne, ou pas, son accord pour le tournage.
Nous sommes d’ailleurs très souvent sollicités pour des téléfilms et des séries, plus que pour des longs métrages cinéma. On a eu longtemps un habitué des lieux, avec Bruno Dumont qui a tourné à plusieurs reprises chez nous.»
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