PAR
SOPHIE MARTOS -
PUBLIÉ LE 22/05/2020
Crédit photo : Phanie
Les usages numériques en santé continuent de marquer des points. 80 % des Français considèrent que la télémédecine a désormais toute sa place en complément des consultations classiques, selon un sondage* OpinionWay pour la société Deuxième Avis, site spécialisé pour formaliser un second avis médical rapidement.
Selon cette étude, 11 % des Français interrogés ont utilisé un service de télémédecine pendant la crise du Covid-19. Interrogés sur le recours aux consultations à distance après l'épidémie, 19 % indiquent aujourd'hui qu'ils accepteraient une téléconsultation avec un généraliste pour des soins courants et 8 % l'utiliseraient pour consulter un médecin spécialiste plus rapidement ou pour être télésurveillés dans le cadre d'un suivi de pathologie chronique. En revanche, 68 % des sondés précisent qu'ils n'auront pas davantage recours à la télémédecine après la crise.
Utile pour s'orienter
Parmi les avantages cités, les Français mettent en avant les échanges sans nécessité de se déplacer (74 %), l'accès plus rapide à un avis d'expert (22 %) et l'accès facilité à une médecine de qualité (17 %). En revanche, deux tiers des sondés ne considèrent pas que la télémédecine permet d'être plus à l'aise avec son médecin.
La téléconsultation est également jugée utile pour s'orienter dans le parcours de soins : savoir s'il faut aller aux urgences ou consulter un médecin de ville (51 %), obtenir un suivi médical (42 %), accéder à un spécialiste rapidement (25 %) ou même avoir un second avis avant intervention chirurgicale ou traitement lourd (17 %).
Le directeur de l'Assurance-maladie Nicolas Revel a salué récemment la dynamique exceptionnelle de la télémédecine. « Avec le Covid-19, on est passé de 40 000 téléconsultations par mois à un million par semaine, c'est une explosion, a-t-il souligné. Et 85 % se font entre des patients et des médecins qui se connaissent. Actuellement, 45 000 médecins font de la téléconsultation en France, et vous allez voir qu'ils vont continuer à en faire. »
*1 027 personnes interrogées par questionnaire auto-administré en ligne (27 et 28 avril 2020 selon la méthode des quotas)
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