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mercredi 20 mai 2020

Déconfinement à Bordeaux : « L’Autre parloir », l’émission de radio qui entretient le lien entre familles et détenus

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Marion Pignot   Publié le 18/05/20

ONDES DIT TOUT La radio Clé des ondes a relancé son émission « L’Autre parloir », afin que les détenus de la maison d’arrêt de Bordeaux-Gradignan puissent écouter les messages de leurs proches


L'émission L'Autre parloir avait un peu perdu le lien avec les détenus depuis près de cinq ans. Elle a été relancée pendant le confinement.
L'émission L'Autre parloir avait un peu perdu le lien avec les détenus depuis près de cinq ans. Elle a été relancée pendant le confinement. — La Clé des ondes
  • La radio associative La Clé des ondes a lancé une émission quotidienne pendant le confinement pour que les détenus de la maison d’arrêt de Bordeaux-Gradignan puissent entendre les messages et les dédicaces de leurs proches.
  • En période de déconfinement progressif, L’Autre parloir (90.10 FM) retrouve son créneau originel. Comme depuis 1992, elle sera diffusée tous les mercredis de 19 heures à 20 heures.
  • L’administration a passé une commande de radios afin que tous les détenus puissent écouter L’Autre parloir mais elle n’est pas encore arrivée. Alors la Clé des ondes lance un appel aux dons de radios.
« On n’a plus de nouvelles de toi, tu nous manques », « as-tu bien reçu mes lettres ? ». Dès le début du confinement lié à l’épidémie de Covid-19, l’émission L'Autre parloir a pour les familles de détenus remplacé les visites à la maison d’arrêt de Gradignan qui rassemble plus de 500 prisonniers, près de Bordeaux (Gironde). L’historique rendez-vous du mercredi soir, qui fêtera ses 40 ans l’an prochain, est alors devenu quotidien. Chaque soir, de 19 heures à 20 heures, huit animateurs bénévoles de la radio La Clé des ondes se sont relayés pour devenir « les porte-voix des familles dans l’incapacité de voir leurs proches ».
« Avec le confinement, les visites ont été suspendues et le lien a été rompu. C’est devenu très dur pour les détenus. C’était comme une double peine, se rappelle l’animateur Xavier Ridon. "L’Autre parloir" était un peu endormie depuis plus de cinq ans, notamment, depuis que les portables circulent en prison. Mais un collectif citoyen est venu nous réveiller et, face à la demande, nous sommes passés en version quotidienne. »

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