Le 26 décembre 2019
L'Américaine Susan Oubari importe à Paris cette méthode de respiration qui fait fureur outre-Atlantique et des miracles sur la gestion des émotions. Interview.
Susan Oubari reçoit pour des séances privées chez elle, dans son appartement de la rue de l’Université (Paris 7e). Elle donne aussi des cours collectifs dans le gymnase de l’église américaine, ainsi qu’à la salle de sport L’Usine Saint-Lazare (Paris VIIIe). La plupart du temps, c’est le bouche-à-oreille qui lui amène de nouveaux clients : un fils ayant testé qui souhaite offrir ce cadeau à sa mère, des couples, des collègues…
Contrairement à d’autres disciplines, l’effet du breathwork est instantané et l’engouement, également. L’un des pionniers de la méthode dans les années 1960 est un chercheur du New Age, Leonard Orr, dont le groupe pratique l’essoufflement dans des baignoires afin de simuler des souvenirs utérins. Plus tard, le psychiatre Stanislav Grof soigne des toxicomanes en associant des techniques de souffle à de la musique afin de reproduire l’état de conscience modifié causé par les drogues psychédéliques.
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