Publié le 29 Déc 19
Retour sur l'histoire du célèbre centre hospitalier psychiatrique, situé dans le sud de Toulouse, route d'Espagne. Aujourd'hui, l'hôpital suit près de 15 000 patients.
Philippe Pinel, Jean-Étienne Dominique Esquirol et Gérard Marchant. Leurs bustes trônent fièrement devant l’entrée de l’asile de Braqueville. Hommage légitime à ce triumvirat toulousain à qui l’on doit la naissance de la psychiatrie moderne.
Un triumvirat toulousain
Le premier reste dans l’histoire pour avoir défendu l’instauration d’un traitement plus humain à l’égard des maladies mentales. Inspiré par les observations de Jean-Baptiste Pussin, un ancien patient devenu surveillant, il préconise à partir de 1793 « un traitement moral » en délivrant les aliénés, considérés alors comme des délinquants et des indigents, de leurs chaînes.
Le placement volontaire
Son élève, Esquirol poursuit ce renouveau en théorisant la fonction de l’asile psychiatrique, en étant l’initiateur en 1838 de ladite « loi de 38 » qui préconise les types d’internement – « placement volontaire » à la demande de l’entourage et « placement d’office » sur décision préfectorale. Et qui stipule par ailleurs la création d’un établissement public dans chaque département.
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