14/12/2019
51 MIN
La peur de la fin de vie et de son triste cortège supplante la peur de la fin de la vie. La mort devient moins angoissante que le lent et inexorable déclin que l'on appelle la maladie d'Alzheimer.
Il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais dans la vie des hommes d'améliorations qui ne soient payées de détérioration et de mots, écrivait naguère Leszek Kołakowski. Aucun progrès, même celui pourtant triomphant de la médecine n'échappe à cette règle de fer grâce aux merveilleuses avancées thérapeutiques. Nous gagnons trois mois de longévité tous les ans et nous pouvons espérer vivre jusqu'à 90 ans pour les femmes et au moins 85 ans pour les hommes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire