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dimanche 27 octobre 2019

Vivre avec la “migraine du suicide”




C’est pour faire connaître sa maladie, la névralgie d’Arnold, et contribuer à bouger les choses que Sophie Arnou a décidé de raconter son long parcours de souffrance. Entre traitements inefficaces, errance médicale et espoirs déçus, le fil conducteur de ses sept dernières années peut se résumer en un mot : la douleur.

C’est en 2012 que la vie de Sophie Arnou a basculé. À la suite d’une chute, la jeune femme, alors âgée de 21 ans, se cogne violemment l’arrière du crâne. Du genre “casse-cou”, elle laisse passer sans consulter de médecin. Mais, dix jours plus tard… « J’ai eu une douleur intense, comme une décharge électrique, qui est partie de l’arrière du crâne pour aller jusqu’à l’œil en passant par la mâchoire, sur le côté gauche. J’avais l’impression que mon crâne prenait feu, j’ai cru que j’allais mourir. »
Son médecin de famille diagnostique une névralgie d’Arnold , « il m’a annoncé que ça allait être compliqué pour moi ». Il ne s’est pas trompé : Sophie enchaîne les traitements, prenant « jusqu’à 25 médicaments par jour ». Au bout de deux mois, terrassée par une douleur chronique intense (« j’ai mal en permanence, je dirais 5 sur une échelle de 10, avec 2 crises par jour où ça monte à 8-9 »), Sophie se rend aux urgences pour sa première prise de morphine, « j’ai été tranquille pendant un jour ».

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