Davide Gentile 29 octobre 2019
Quatre unités de psychiatrie légales ont été créées pour traiter les personnes qui sont déclarées criminellement non responsables en raison de maladie mentale, après avoir commis des crimes non violents. La plus récente de ces unités, qui préparent les détenus les moins dangereux à la réinsertion, a été inaugurée cette année dans l'est de Montréal.
Il s’agit d’un petit département, à l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal (IUSM), où se retrouvent 18 personnes déclarées criminellement non responsables. À mi-chemin entre une prison et un hôpital, le lieu héberge une majorité des patients psychotiques.
L'objectif est de permettre à ces personnes sérieusement malades de réintégrer la société. Un concept qui garantirait de meilleurs résultats que les prisons.
Plusieurs fois par semaine, Georges-Alexandre cogne sur un sac d'entraînement. Il n'est pas un boxeur, mais un patient dans la nouvelle unité de psychiatrie légale de l'IUSM.
Une salle de défoulement a été aménagée pour les 18 patients, dont plusieurs sont, comme lui, schizophrènes.
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