Des psychiatres et des associations de patients protestent contre l'élargissement de l'accès à un fichier national des personnes internées en établissement psychiatrique sans consentement dans le cadre de la lutte contre la radicalisation.
Radicalisation et psychiatrie : le secret médical en question
"Jeter le voile de la suspicion sur les personnes ayant des troubles psychiatriques en les assimilant à des personnes radicalisées renforce le regard stigmatisant que porte la société", ont estimé lundi une association d'établissements de santé mentale, l'ADESM, et deux associations de patients et de familles, la Fnapsy et l'Unafam.
Elles s'élèvent contre la parution le 23 mai d'un décret qui autorise les traitements de données personnelles (identité, date et lieu de naissance, coordonnées des médecins...) des patients ayant subi des "soins psychiatriques sans consentement".
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