Certains ados ont besoin de disqualifier leurs parents pour construire la représentation qu’ils ont d’eux-mêmes. Il faut savoir parfois encaisser les coups…
Nous étions portés aux nues, percevions son amour sans bornes et cette fierté qu’on pouvait lui inspirer, jusqu’à ce qu’il nous lance, outré par notre perruque bleu-blanc-rouge : « Tu vas vraiment aller au match comme ça ? » Désormais, il rase les murs dans la rue quand nous chantons à tue-tête et nous fusille du regard quand on l’interpelle d’un « Mon Choupitou d’amour » en public. Oui, c’est la honte… celle qu’on lui inspire lorsque notre comportement, nos goûts ou nos propos lui semblent déplacés ou inappropriés. Serions-nous déjà hors jeu ou son arbitrage est-il trop sévère ?
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